Destin d'Aleïs

Le destin d'Aleïs Blin...

~Camp de la Lumière~
*Un humain : dragonnier
*Un elfe : dragonnier

~Camp de l'ombre~
*Soldat du Roi

Cadeau de Noël

Il était vingt-deux heure trente cinq, dehors la neige tombait à gros flocons et c'est dissimulée sous d'épaisse couvertures qu'Aleïs admirait leur vol gracieux. Il était vingt-deux heure trente-cinq et rien ne bougeait à l'intérieur de la maison, ses parents s'étant couchés il y a pres d'un quart d'heure. Il était vingt-deux heure trente-cinq et Aleïs était sur le point de se laisser emporter dans les bras de Morphée. Rêvant déjà au lendemain, un sourire sur les lèvres, elle avait prevu un partie de chasse avec son ami d'enfance et compagnon de toujours Leïre. Demain, dans un autre monde que le sien, ce sera Noël, et des millions d'enfants déballeront avec enthousiasme des paquets colorés. Mais l'Alagaesia était loin de Paris, Tokyo et New-York et en ce reveillon, des lourds nuages de fumée s'échappaient des maisons de pierres grises. Tout aspirait au repos et à la quiétude. Cependant, un bruit lointain de galop se fit entendre, léger, puis de plus en plus marqué. il n'y avait pas de doute à avoir, le cheval ou plus les chevaux car ils semblaient etre plusieurs, chevauchaient en direction d'Edmeir, la grande ferme des Blin. Peu à peu les lumières du villages se rallumèrent une à une, Aleïs sauta de son lit, soudain tres excitée. Elle regarda son père ouvrir la porte et la refermer sur deux hommes d'un age respectables vêtus de longues capes d'un noir de jais. Elle dévala les escaliers, et se cacha derriere la porte de la cuisine epiant les paroles qui s'échangeaient.
Lorsqu'elle entendit prononcer son prenom, son coeur se mit à battre plus que de raison, émettant un leger "boum-boum" qui aurait pu trahir sa présence, si elle était vraiment cachée. Apres une quart d'heure de bavardage divers et polis, son pere quitta sa chaise pour aller la chercher dans sa chambre, la trouvant derrière la porte, il sourit :

"Viens ma chérie..."

Aleïs entra, la demarche assurée, elle n'avait jamais été timide. Les deux étrangers se levèrent et la saluerent d'un bref signe de tete, avant de lui faire signe de s'asseoir. et des les premiers mots qu'ils prononcerent, elle comprit que la discussion serait longue mais bouleverserait son existence.
Quand, elle put enfin quitter sa chaise, pour retrouver l'atmosphère réconfortante de sa chambre, une phrase résonnait dans sa tete :

*Je vais être dragonnier...Je vais etre dragonnier...*

Tant pis pour la partie de chasse, demain risquait d'etre chargé...